LATEST BLOG NEWS

Théâtre du Vivant
Cie des muses Do Ré

« La Nature n’accuse pas l’homme, elle l’attend ! »

Profession de foi
Compagnons du Théâtre du Vivant (1999)

Nous sommes des compagnons troubadours, planteurs de rêves et saltimbanques du vivant. Nous puisons notre inspiration près des sources, là où l’homme n’est séparé ni de l’arbre ni de l’étoile. Nous croyons encore que la nature nous fait des confidences et que les artistes sont là pour nourrir et renforcer ce lien. Nous appelons la poésie à la rescousse pour remodeler nos paysages.

Alors pour vivifier cette part belle et sauvage, nous nous tournons vers les racines : nous rameutons les contes, les folles sagesses et les flûtiaux, nous nous mettons en marche, portant nos harpes et nos marottes en bandoulière. Nous prêtons nos corps aux bêtes, aux grands arbres et au vent, à ceux qui sont sans voix.

Si nous chantons la vie et si nos larmes apaisent, c’est parce que nous sommes sûrs d’être encore la nature et que ce chant nous dit de prendre soin du monde.

Créé en 1995 par Patrick Fischmann comme « une ruche d’artistes au service du collectif pour saisir et émouvoir là où il nous faut changer. »

« Des artistes imaginent, créent avec et pour le vivant. 
Ils déploient leurs énergies pour secouer les consciences et explorer des voies qui prennent soin du monde. »

EXTRAITS DU TEXTE FONDATEUR

– approuvé par les parrains du Théâtre du Vivant – Novembre1999

Par le spectacle, l’émotion née de l’art, proposer à l’imaginaire et notamment celui des enfants des images propres à éveiller un sentiment de compagnonnage à l’égard de toutes les espèces vivantes… Destruction des écosystèmes, des animaux et des forêts, pillage des ressources naturelles : ce sont aussi des pans entiers de notre imaginaire qui tombent ou s’ensommeillent, des élans, des intuitions et des qualités qui meurent.
En devenant peu à peu inaptes à percevoir au dehors et au dedans, nous perdons la conscience de participer à la symphonie de la vie : nous voudrions agir mais nous sommes hagards devant un profit dont les conséquences sont désastreuses. Il existe sous forme de contes et de mythes, d’imaginations et de fantaisies, un courant d’images anciennes et actives propres à réveiller et rééquilibrer notre collectivité, mêlant ses racines aux racines, murmurant nature à notre nature. L’homme au cœur des règnes n’est pas un voleur insensé mais un creuset où peut se manifester l’image même de toute création. C’est Orphée qui revient !

En mêlant les artistes aux « questions de l’environnement », en invitant des communautés indigènes à nous dire leur chant, nous appelons l’imaginaire à la rescousse ! Ce n’est ni par simple divertissement ni par manque d’inspiration : c’est s’avouer démuni et appeler encore la forêt profonde et l’océan en l’homme. Désobéir à une logique d’hécatombe, écouter l’animal et le vent, c’est y croire encore et aspirer à l’état de barde et de troubadour contagieux.

L’imaginaire de la nature et les champs d’inspiration du Vivant nous rendent le meilleur de nous-mêmes : cette conscience d’être aussi des paysages, tissés de la même fibre que l’arbre ou l’animal, cette énergie pour créer comme des enfants, créer et agir comme les enfants du Vivant.

Votre projet de création d’un Théâtre de la nature et du Vivant retient mon intérêt et mon approbation. Je souhaiterais cependant que la notion, suggérée par Albert Schweitzer, d’une morale enfin fondée sur le respect de la vie soit considérée comme faisant partie de votre projet. Il s’agit en effet d’une notion nouvelle mais, à mon avis, capitale, quant aux relations que doit entretenir le genre humain avec les autres animaux trop souvent considérés comme des simples objets, comme du matériel, des êtres légitimement condamnés aux traitements les plus brutaux et les plus cruels. Un théâtre ouvert au respect de la vie apporterait dans le paysage psychologique français un point de vue singulièrement nouveau. 

Théodore Monod, Paris, le 3 Décembre 1999

Parrainage

 Théodore Monod, scientifique naturaliste Albert Jacquard Biologiste, Généticien, Philosophe, Hubert Reeves Astrophysicien, philosophe Boris Cyrulnik Ethologue, neuropsychiatre, Jean Marie Pelt Président de l’Institut Européen d’Ecologie, Naturaliste, Henri Gougaud Conteur Ecrivain, Marcel Marceau Mime Fondateur de l’école internationale de pantomime de Paris, René André Lombard, Auteur dramatique, Mythologue, Monique Pétral Peintre, auteur du fac-similé des grottes de Lascaux, Pierre Richard Comédien acteur de cinéma, Jean Claude Casadessus Directeur de l’Orchestre National de Lille et Chef d’Orchestre, Michel Jonasz, Chanteur, Auteur Compositeur, Claire Sermier, Guide international, (Amérique du Sud, route des Indes, Mongolie)

LES CLOWNS NOBOBO
THEATRE DU VIVANT

https://lesclownsnobobo.wixsite.com/theatreduvivant

Inverto Theme / fièrement propulsé par WordPress / Created by Yann Leroquais