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L'Homme naturé

Pour en finir avec "l'environnement"

suivi de " COLIBRIS ET PELICANS "

C'est maintenant, vital et essentiel, incontournable.

« Nous avons repoussé le cœur du monde aux environs de l’être : la Nature, et notre nature, sont passées en périphérie… L’environnement est un mot malade.
Quand il sera guéri nous lui trouverons bien un autre patronyme, un qui soit à la fois dehors, dedans, autour et au chaud. » P.F

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A  propos du titre « l’homme naturé » et de la partition

 Encre de Michel Mille

« J’aurai pu choisir en intitulé plus accompli, l’Humanité naturée.
J’assume toutefois ce titre au masculin qui inclue évidemment les deux moitiés dont chaque être est le réceptacle.
Comme c’est à n’en pas douter le patriarcat qui est l’origine et la cause des systèmes de domination et du pillage de la Terre, le responsable des normes aberrantes qui nous engluent, nous anesthésient et nous piègent, autant désigner et convoquer le visage du remède.
Car notre part féminine quant à elle, est naturellement prête à recevoir les flots généreux du changement.
Cet essai est une méditation qui n’obéit pas à un plan ciselé mais au mouvement par association et au cheminement d’une utopie essentielle.
On y trouvera quelques refrains mais ces redîtes se conçoivent comme des vagues qui ne sont jamais tout à fait les mêmes.
On suivra le fil comme dans une composition musicale, avec ses reprises de thèmes adaptées à de nouveaux motifs. Le caractère cyclique de la nature et sa spontanéité se sont imposés comme modèles pour dresser la table des matières.

Pourquoi la forme poétique est-elle aussi ici une résistance ?

La disparition des mots est simultanée à celle des baobabs et des grands singes, la pensée s’amenuise comme les réserves d’eau, les images poétiques sont envahies par le plastique… Une véritable résistance est à la fois amour profond de la nature, de notre nature, des mots-fleurs, des mots-arbres, des ami-mots et des eaux-mots-sapiens. »   Patrick Fischmann

 

À propos de « Colibris et Pélicans »

« Le conte du colibri », l’oiseau qui fait sa part, si cher à Pierre Rabhi, gagnerait à se décoiffer. D’abord parce qu’il a « rétréci » en une simple parabole, certes éloquente mais agissant comme une tautologie indiscutable et évidente. C’est effectivement une fable sobre et apparemment radicale. Sa vertu n’est pas cueillie par l’auditeur mais décochée vers lui comme la vérité : le salut viendra de chaque goutte pour éteindre l’incendie qui ravage la nature. Ainsi, à force d’être martelée, la fable n’éclabousse plus assez, elle a perdu sa part sauvage, elle réclame aujourd’hui une plus grande vitalité, une plus grande ouverture aux possibles qui ont à jouer et créer avec la complexité du monde. Le colibri ne doit pas devenir un anti-héros mais le passeur qui fait jaillir le pélican.

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