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Poétique de la liberté

Contes déchaînés

Veillée spectacle dans la tradition des bardes

 

Et si la cage était ouverte,
s’il suffisait de suivre des héros et des rêveurs éclairés ?
Là, nous irions librement sur des contes déchaînés,
nous cueillerions notre destin tels des fous qui savent oser

 

 

 

Conte, chant, épinette, cittern, mandole, guimbarde, tambour.

 

Patrick Fischmann rameute ses amis-mots autour de quatre contes résolument libertaires.

En compagnie du tisserand des rêves, de la femme-cygne et du cheval du vent.
Un voyage lyrique qui nous conduira jusqu’à l’île aux oiseaux au côté du roi poisson,
au-delà des sept mers avec le fou qui osait oser.

 

 

Quand commence mon histoire

Au milieu des bouleaux !

Près de la rivière Khudar

Aux berges d’eau

Au cœur des bois blancs,

Sur l’île Olkhon

Khori le chasseur

D’aigle à tête dorée

 

Quand commence mon histoire

Au milieu des bouleaux !

Près de la rivière Khudar

Aux berges d’eau

A l’affût, derrière un peuplier

Neuf sillons dans l’eau

Khori le chasseur

N’en croit pas ses yeux

 

Quand commence mon histoire

Au milieu des bouleaux !

Près de la rivière Khudar

Aux berges d’eau

Neuf cygnes blancs

Enlèvent leurs robes de plumes

Neuf demoiselles nues

Aussi fines que les bouleaux

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